Le Cabinet de curiosités

En partenariat avec l’association Les Amis du Général Alcazar, le Musée international des arts modestes présente jusqu’au 1er mars 2015 le Cabinet de curiosités du Général Alcazar.

L’occasion de découvrir d’une manière différente l’univers de cet
artiste hors norme. Accumulés au gré des années et de ses voyages, ces objets, à la fois instruments de musique de travail ou décoratifs, souvenirs personnels et cadeaux d’amis artistes, sont les témoins des passions de Patrick Chenière, les traces d’une « vie de pillages ».

Les sirènes. La figure de la sirène tient une place de choix dans l’imaginaire alcazarien, sous toutes ses formes : sirènes décoratives en céramique, en plâtre, sirènes à tête de mort mexicaines, sirène-
décapsuleur, sirène poupée mannequin, sirène en papier mâché (art
carcéral espagnol), en poster (affiche de la sirène et du pêcheur
provenant d’Athènes)…
Ce culte de la sirène était connu de ses amis, qui lui en offraient à l’occasion, comme ces dessins de Topolino et de Denis Leenhardt.

Le tableau d’Isabelle Marsala qui le représente (1994) illustre la pochette de l’album « Des sirènes et des hommes » (1999).

Les Vierges et les Madones. Imagerie religieuse kitsch et bondiseuseries en plastique colorées : la plupart proviennent des puces de Sète (Vierge en plastique de Lourdes contenant de l’eau bénite, Vierge dans son écrin de coquillages…). Certaines viennent du Mexique. D’autres lui ont été offertes par des amis artistes, dans de petits autels spécialement fabriqués à son intention.

bougie-boy-acTahiti, Hawaii et le Tiki Art. Vahinés, danseuses
polynésiennes vintage et « Tiki Art » en général trouvent un fort écho chez Patrick Chenière, comme un clin d’œil à sa propre enfance passée à Tahiti dans les années 50. Ce qui rejoint ses goûts musicaux puisqu’il était grand amateur de musique tahitienne, de guitare hawaïenne et de ukulélé, un instrument qu’il a été l’un des
premiers à populariser en France.

resonator-uke-et-melodicas« Electric Resonator Ukulélé » : œuvre de Stéphan Biascamano.

lucha libreLa Lucha Libre mexicaine, les
figurines et les masques de
catcheur mexicain.
Forte
fascination pour le catch mexicain et plus particulièrement pour le
catcheur, personnage qui n’enlève jamais son masque en public.

Piano-indien,-etcInstruments de
musique divers.
Ici, la guitare en plastique à piles estampillée Star Academy côtoie sans vergogne le rebab, violon artisanal de la vallée du Nil. Tous trouveront leur
utilité sur un
morceau ou un autre, en temps voulu. Dans le désordre : sitar et piano indiens, mélodicas, diverses flûtes, maracas, ukulélés, mandolines, percussions
orientales, petits instruments à cordes africains…

Sète. Peut-être peut-on voir dans cette mouette en peluche (pourvue de piles, elle rit quand on appuie dessus) le symbole de l’attachement de Patrick Chenière pour la ville de Sète, où il passa les dernières années de sa vie….

Œuvres diverses.
Comelade, Roche« Fun House » : œuvre de Pascal Comelade
« Rock’n roll with Général Alcazar » : œuvre de Laurent Roche
« Son House » : folk art américain
Photographie noir et blanc : Patrick « El Pato » Brouard

Galerie photo
Vitrine 1

Vitrine 2

Vitrine 3

Merci à toute l’équipe du Miam et plus particulièrement à Pascale
Gregogna et  Aurélie Carnac (dont certaines photos ont été reprises ici,
signalées AC).  © Photos LAGA

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Ça s’est passé à Sète le 9 janvier…

Le 9 janvier 2015, la scène nationale de Sète recevait Pascal
Comelade et le Bel Canto Orquestra pour une soirée en hommage
à Patrick Chenière.

A vos cordes, par GuëtDans le hall du théâtre, le public est accueilli par la sculpture cinétique de Guët, « À vos cordes mon Général », réalisée à partir d’instruments ayant appartenu au Général.
Sur scène, Pascal Comelade, Gérard Meloux, Patrick Felices, Philippe
Dourou, Didier Banon, Samy Surfer,
Ivan Martinez et Pep Pascual.
Simultanément, les plasticiens André Cervera, Hervé Di Rosa, Aldo et
Stéphan Biascamano interviennent au côté des musiciens.
Au répertoire, pas de morceaux
d’Alcazar mais un pot-pourri comeladien de la plus belle espèce ! En toute fin de concert, toutefois, une fragile reprise de « Nous sommes d’accord », la chanson d’amour qui clôturait la plupart des concerts de Général Alcazar, avec en récitant le Catalan Pep Pascual et son accent à couper au couteau.
Un peu plus tôt, le même soir, en association avec le Musée
international des arts modestes
, le Cabinet de curiosités du Général
Alcazar était présenté au Miam – nous y reviendrons.

Quelques images de la soirée.

 

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